Les Marianne d'Or de la République développement durable

Un indicateur concret d’initiatives de terrain de nos élus motivés,
d’entreprises impliquées et de citoyens concernés

Avec Eco-Emballages, la Marianne d’Or passe au vert

Alain Trampoglieri,
secrétaire général du concours
Marianne d’Or
et
Eric Brac de La Perrière,
directeur général
d’Eco-Emballages

C’est exceptionnel, le concours national des Marianne d’Or 2013 du Développement Durable
ne proclamera pas cette année son palmarès sous les ors des palais nationaux.
Alain Trampoglieri, qui créa le concours dès 1984, a choisi de s’engager pour cette édition
auprès d’un éco-organisme. Aux côtés d’Eric Brac de La Perrière, directeur général
d’Eco-Emballages, il a donné rendez-vous aux acteurs de la protection de l’environnement
et aux élus de la démocratie locale au Salon des Maires de France, Porte de Versailles à Paris,
sur le stand de l’éco-organisme.
Une démarche forte destinée à encourager au travers des collectivités locales, les Français,
dans un geste majeur pour la planète et l’économie circulaire : le tri sélectif.
L’éloquent palmarès qui sera proclamé cette année encore souligne la prise de conscience
des établissements publics, sociétés d’Etat, industriels, grandes marques, maires, présidents
de communautés de communes et de métropoles pour le développement durable.

Nos déchets prennent des valeurs citoyennes

Les bonnes pratiques des entreprises et collectivités locales de la République s’ouvrent
à l’économie circulaire. Tiens voilà, après l’écologie, un temps jugée contestataire,
un nouveau mot tendance, voire consensuel.
Née du recyclage, c’est une pratique qui aujourd’hui prend tout son sens et devient
porteuse de valeurs environnementales et citoyennes.
Le système : extraire, fabriquer, consommer et jeter est à bout de souffle.
Désormais il y a une autre voie que la poubelle et les décharges. Il y a le tri, le recyclage
et la transformation pour de nouveaux produits. Le fameux petit Point Vert présent sur
les emballages et les écrans publicitaires devient un symbole de l’économie circulaire.
Il faut à tout prix nous convaincre de mieux jeter ou plutôt nous apprendre à jeter utile
et pas n’importe où et chez n’importe qui !
Cette pédagogie du jeter-trier qui prend des allures de chasse au trésor s’abrite
sous une notion viable de développement durable. Cette démarche répond aux besoins
des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures
à répondre aux leurs. Cette belle définition émise en 1987 nous vient des Nations Unies.

Devenue une urgence presque constitutionnelle, le développement durable n’est pas
que l’affaire des politiques. Les industriels, les acteurs des villes et des champs
s’engagent par marketing, par la force des lois, des contributions financières
et par éducation.
Avec sa séquence développement durable née du Grenelle de l’Environnement,
le concours de la Marianne d’Or distingue et célèbre les meilleures pratiques
et expériences du moment. Des milliers de micro-initiatives seraient à reconnaître
au palmarès. En quête d’économie et de protection de la planète, l’innovation va
dans le bon sens.
Viendra le temps où les bons gestes pour la planète seront naturels et spontanés.
En attendant notre considération nous fait accompagner Eco-Emballages
dans sa croisade pour la réduction et le recyclage des emballages, sur le terrain,
auprès des élus des collectivités locales.
Grâce à la contribution de ses entreprises adhérentes, les initiatives du petit Point Vert
sont encouragées.
A la lecture du palmarès 2013 on constate la même détermination et le même
engagement pour ces gestes simples qui équilibrent la Terre : un berger, maire
d’un village de 125 habitants sur 8 000 hectares, dans le haut-pays niçois,
la rectrice de l’Académie de Dijon et de McDonalds France.

Alain Trampoglieri
Secrétaire général du concours Marianne
Tél : 06 07 73 72 20

marianne

PALMARES 2013
Marianne d’Or du Développement Durable
en partenariat avec Eco-Emballages

marianne

Annemasse (Haute-Savoie), Christian Dupessey, maire
Un contrat de performance énergétique

Cassis (Bouches-du-Rhône), Danielle Milon, maire
Une démarche " territoire durable "

Communauté d’agglomération Dracénoise (Var), Olivier Audibert, Pdt, député
Le développement durable, facteur d’identité et de défense du tissu économique

Conseil général de Haute-Corse, Joseph Castelli, président
La Corse, une île au naturel

Houilles (Yvelines), Alexandre Joly, maire
Le développement durable au coeur du projet de ville

La Selle-en-Hermoy (Loiret), Jean Bourillon, maire
L’eau propre, c'est la vie

Lyon - Le Grand Lyon (Rhône),
Gérard Collomb, sénateur-maire, Pdt Grand Lyon
L'éco-ville

Mayotte le département SIDEVAM, Saïd Madi, président
Le tri pour une île propre

Ménerbes (Vaucluse), Yves Rousset-Rouard, maire
Produits du terroir = Développement durable

Meudon (Hauts-de-Seine), Hervé Marseille, sénateur-maire
Premier immeuble de bureau de grande envergure à énergie positive
(Groupe Bouygues Immobilier)

Palavas-les-Flots (Hérault), Christian Jeanjean, maire
Le jardin de la Méditerranée

Saint-Dalmas-le-Selvage (Alpes-Maritimes), Jean-Paul Issautier, maire
12 000 ovins, acteurs du développement durable dans le haut-pays niçois

Saint-Dié (Vosges), Christian Pierret, maire
Un immeuble en paille

Saint-Martin Vésubie (Alpes-Maritimes), Gaston Franco, député-maire
La protection de l’environnement par l’exemple

Sarlat (Dordogne), Jean-Marie de Peretti, maire
Une réhabilitation, c’est une mutation

Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent, maire
Circuler autrement

Vernouillet (Yvelines), Marie-Hélène Lopez-Jollivet, maire
La maîtrise des sols agricoles

Villefranche-sur-Saône (Rhône), Bernard Perrut, député-maire
En un an, moins 25 % de gaz à effet de serre

ENTREPRISES, ETABLISSEMENTS et SERVICES PUBLICS
distingués par le Concours

Aéroports de Paris, président, Augustin de Romanet
Une politique environnementale forte, au bénéfice des clients, agents et riverains

Ethiquable (Gers), associé-fondateur, Stéphane Comar
La consommation éthique

Groupe Castel, Directeur du Développement Durable, Alexis Raoux
Innovation et responsabilité sociale

INFINEO (Côte d'Or)
Premier centre pédagogique sur l'économie circulaire
Avec le soutien de Madame Sylvie Faucheux, recteur de l'Académie de Dijon,
Coca-Cola et Eco-Emballages

McDonald's France, président, Jean-Pierre Petit
Stratégie Développement Durable

La Poste, président, Philippe Wahl
Du service courrier à RECY'GO

Institut de l’Economie Circulaire
François-Michel Lambert, président, député des Bouches-du-Rhône,
vice-président de la commission du développement durable
et de l'aménagement du territoire de l’Assemblée nationale

Marianne d’Or Développement Durable
en partenariat avec ECO-EMBALLAGES

ecoemballages

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Annemasse vient de signer le premier « Contrat de performance énergétique » de Haute-Savoie, avec le Groupe SPIE.
Sur six sites (écoles, Hôtel de ville, équipements sportifs), ce dernier s’engage à réduire les consommations énergétiques de 25 %
et les émissions de CO 2 de 29 %. Parallèlement, les agents seront sensibilisés aux économies d’énergies. Les travaux sont assurés
par le groupe privé, qui sera rémunéré en fonction des économies réalisées.

Engagée dans une démarche de « territoire durable », la ville s’est engagée dans une opération de cinq logements sociaux innovants
en maisons individuelles. Matériaux locaux, toiture terrasse végétalisée, isolation mono murs (en brique), protections solaires par casquettes,
chaudière à granulats de bois, cette réalisation - qui conjugue mixité sociale et protection de l’environnement - a été classée seconde
du concours « bas carbone » organisé par ERDF et limite fortement la consommation d’énergie et donc les charges locatives.

Cté d’agglomération Dracénoise (Var). Olivier Audibert-Trouin, président, député du Var

Le développement durable, facteur d’identité, de défense du tissu économique et de solidarité

La Charte du développement durable oriente les politiques communautaires autour de cinq axes : gestion des ressources,
gestion des espaces, solidarité territoriale (transports, développement économique), sensibilisation des concitoyens,
pratiques administratives. Elle se concrétise aujourd’hui en termes de défense du tissu économique et de recherche de cohésion sociale.
La Communauté a éprouvé sa solidarité notamment lors des graves inondations de 2010 et 2011, notamment en direction des entreprises.

Le Parc naturel régional couvre les deux tiers de l’île. Le Conseil général de Haute-Corse développe d’office une politique poussée
de développement durable tous azimuts : protection de la flore, entretien des terrains acquis par le Conservatoire du littoral,
vigilance contre la spéculation foncière, lutte contre les moustiques, développement du thermalisme, unités de forestiers
pour l’entretien de l’espace et la prévention des incendies.

Ici, le développement durable n’est pas seulement un plus, mais il est placé depuis près de 20 ans au cœur du projet de ville,
c’est une philosophie de gestion consciencieusement déclinée sur tous les axes de la politique municipale. L’environnement avec
la création d’un parc, de squares, de jardins familiaux et d’un potager municipal, mais aussi les aménagements urbains,
les circulations douces, les équipements publics de proximité, la maîtrise des énergies.

Commune de 826 habitants, La Selle-en-Hermoy était confrontée à une station d’épuration défaillante qui rejetait
des eaux non conformes, mais aussi aux lourdeurs administratives… En passant directement par le ministère, la municipalité
se lance dans la construction d’une nouvelle station avec l’aide des partenaires institutionnels. Aujourd’hui terminée,
elle va donner un nouvel élan aux projets d’investissements du village, notamment dans le domaine du logement.

De La Duchère à Confluence, Lyon dessine son avenir d’éco-ville durable. La rénovation du grand quartier d’habitat social
vient de recevoir le label national EcoQuartier, (13 projets seulement ont été labellisés cette année), quant à Confluence,
les premières tranches sont distinguées par la Commission européenne (lauréat du programme Concerto), par l’agence
publique japonaise NEDO et par WWF-France qui a engagé un partenariat de cinq ans autour des dix principes
et objectifs internationaux « One Planet Living ». Points communs : la maîtrise des énergies, la conception bioclimatique,
la réduction de l’empreinte écologique. Mais les constructions neuves ne suffiront pas à atteindre les objectifs
de Plan Climat du Grand Lyon, d’où le programme d’éco-rénovation du quartier Perrache Sainte-Blandine, un programme ambitieux
pour lutter contre la précarité énergétique qui servira de prototype pour sa reproduction dans d’autres quartiers anciens.

Déjà primée d’une Marianne d’Or en 2000 pour la création de la « Maison de la Truffe et du vin du Lubéron », Ménerbes a multiplié
les initiatives pour conforter la Provence comme plus importante région trufficole de France : marché de la truffe, symposium international,
première truffière municipale, suppression de l’impôt foncier non bâti pour la trufficulture, lutte contre la désertification agricole,
agritourisme, prévention des incendies, choix de la qualité… Objectifs : préserver l’environnement, soutenir les productions locales
et… améliorer la balance commerciale du pays !

Meudon (Hauts-de-Seine). Hervé Marseille, sénateur-maire (avec le Groupe Bouygues Immobilier)

Contrat rempli : « Green Office Meudon » est le premier immeuble de bureaux à énergie positive de grande envergure en France.
Plus de deux ans après sa livraison par le Groupe Bouygues Immobilier, l’immeuble produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Autre engagement, celui du confort : ventilation naturelle plutôt que climatisation, lumière du jour plutôt qu’éclairage,
qualité des espaces intérieurs. Un engagement de résultat sur le long terme garantit le coût d’exploitation et a permis de valider
un modèle économique qui a dix ans d’avance sur la réglementation.

Comment concilier la forte activité touristique d’une station balnéaire avec un environnement rare et fragile, surtout
quand les étangs couvrent 75 % de la surface communale et sont classés zone Natura 2000 ? Entre étangs et mer,
la municipalité pilote une politique de longue haleine pour préserver les équilibres et protéger l’environnement,
tout en conservant son identité traditionnelle de village de pêcheurs. Protection des fonds marins, qualité de l’eau, dragage,
aménagement des berges, des quais, busage, extraction d’algues, amélioration de l’hydraulique, tout est mis en œuvre
pour valoriser tout en le respectant ce milieu exceptionnel.

Plus haut village de la Métropole Nice-Côte-d’Azur, fait confiance aux ovins venus en transhumance pour la protection
et l’entretien de ces 8 000 hectares communaux. « Nos troupeaux, 12 000 têtes l’été, sont les garants de notre biodiversité
et de notre riche flore d’altitude » reconnaît le maire, lui aussi berger. Pour rendre attractif son territoire, la municipalité
a considérablement amélioré le confort des cabanes pastorales. Le développement local passe aussi par le tourisme durable,
avec un centre de randonnée nordique et de nombreux gîtes ruraux. Grâce à l’aide du Président Christian Estrosi, les Sandalmassiers
et les bergers ont désormais accès à Internet et au portable. « Il faut maintenir l’élevage des ovins » précise le maire
tout en reconnaissant que l’on a de plus en plus de mal à trouver des bergers !

La société HLM Toit vosgien vient de livrer un immeuble de 26 appartements sur 8 étages, dont les matériaux sont le bois, la paille
et les tuiles. Unique en Europe, il permet une performance énergétique maximale et réduit considérablement les charges de chauffage
(132 euros par an pour un quatre pièces, contre 150 euros par mois pour une construction des années 1970).

Saint-Martin Vésubie (Alpes-Maritimes). Gaston Franco, député européen, maire

Commune porte du Parc national du Mercantour, appelé « la Suisse Niçoise », Saint-Martin Vésubie prêche par l’exemple :
maîtrise des énergies, diffusion des bonnes pratiques auprès des habitants, des publics scolaires, des entreprises, des artisans
et des associations, valorisation des ressources de la forêt, rénovation de l’école conçue comme un support pédagogique.
Dernier exemple en date, une maison du centre historique sera rénovée sous forme d’un chantier-école pour les artisans
en utilisant les plus récentes techniques d’efficacité énergétique.

Que faire de l’église Sainte-Marie, un monument classé au cœur d’un secteur sauvegardé, abandonnée depuis longtemps ?
Réponse : un marché couvert + 15 commerces permanents + un espace culturel + un monument touristique !
Sarlat l’a fait en confiant cette mission impossible à un enfant du pays, l’architecte Jean Nouvel. Le clou qui attire les visiteurs
est un ascenseur panoramique qui permet de voir la ville à 360°. « Plus qu’une réhabilitation, c’est une mutation,
comme dit M. le Maire, il faut voir pour comprendre », cette renaissance d’un monument historique pour l’histoire et pour l’avenir.

Sceaux a décidé d’encourager la pratique du vélo. Urbanisme dédié, limitation de la vitesse des véhicules, double-sens cyclables
dans les voies à sens unique, tourne à droite aux carrefours, appuis vélos, aires de stationnement, subvention à l’acquisition
de vélos à assistance électrique, atelier itinérant de réparation, promotion du vélo pour le déplacement des étudiants
et des agents de la ville, c’est une politique globale pour faciliter et sécuriser la circulation des vélos. C’était un des objectifs
du Plan d’aménagement et de développement durable (PADD) élaboré dans la foulée du Grenelle de l’environnement.
Une instance participative, le conseil local de développement durable, veille à l’amélioration permanente de l’offre.
Et pour la première fois en 2013, la ville a produit un « rapport de développement durable », pour faire le bilan
et dessiner les perspectives de sa politique en la matière.

Mayotte, 101e département français a décidé – sous l’action de Saïd Madi – de prendre en charge de manière durable et efficace
la gestion de ses déchets. Pour mettre fin aux décharges sauvages et lutter contre la pollution, SaÏd Madi, œuvre
depuis maintenant deux ans à la mise en place d’une politique de collecte, de tri et de recyclage sur l’île qui permet
aux Mahorais de préserver leur patrimoine et leurs ressources naturelles.

Vernouillet, commune périurbaine, a mis en œuvre la première zone agricole protégée (ZAP) d’Ile-de-France, d’une surface
de 240 hectares, soit plus de la moitié du territoire communal. Objectif : la préservation durable de l’activité agricole.
Une charte de propreté triennale assure sa protection. De nombreuses initiatives au service du développement agricole
ont vu le jour : magasin de vente des produits locaux, légumerie biologique pour les cantines scolaires, espaces de rencontre
entre citadins et agriculteurs, soutien à l’emploi agricole. Madame le maire a même été honorée du Mérite agricole !

En quatre ans, la ville a pratiquement achevé la mise en œuvre des 67 actions constituant son Plan Environnement
et Développement durable. La transition énergétique en vue de préserver l’environnement est un de ses points forts.
Chaufferie biomasse pour une partie des bâtiments communaux, 550 m2 de panneaux photovoltaïques sur la piscine,
panneaux solaires thermiques sur les bâtiments municipaux, éclairage public économe, véhicules et vélos électriques…
La population n’est pas oubliée avec un salon de la thermographie aérienne où chacun pourra venir constater
les déperditions énergétiques de sa toiture. La vitesse sur l’autoroute traversant la commune, le tri des déchets du marché
tout est passé au crible. En un an, le bilan carbone de la ville atteste d’une économie de 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

Une politique environnementale forte, au bénéfice des clients, agents et riverains

Gestion du cycle de l’eau, intégration de la biodiversité dans le système de management, valorisation des déchets verts,
gestion des énergies (géothermie, ferme solaire, centrale de production biomasse…), limitation des pesticides, mise en place
d’un bio indicateur de la qualité environnementale, Aéroports de Paris pilote depuis plus de dix ans, de multiples initiatives
en faveur de l’environnement avec une implication forte dans le domaine de la responsabilité sociale et sociétale, sans oublier
les bénéfices pour ses clients et ses agents. Au Bourget, à Orly et à Paris-Charles-de-Gaulle, même des abeilles veillent
et assurent une fonction de « sentinelle de l’environnement ».

Fondée il y a dix ans, au cœur du Gers, cette SCOP de 61 salariés est spécialisée dans la vente de produits bio du commerce équitable.
Modèle économique, choix des partenaires, produits proposés, réduction des emballages, information des consommateurs, ont démontré
la viabilité de l’agriculture paysanne, par ailleurs écologiquement durable et socialement juste.

Dans le contexte de dérèglement climatique et d’épuisement des sols, seule l’innovation et la responsabilité sociale et environnementale permettront de préserver la production vinicole. C’est le choix du Groupe Castel, propriétaire récoltant à la tête de vingt-et-une propriétés. Management environnemental, diffusion des meilleures pratiques, partenariats avec les fournisseurs, bancs d’essai d’expériences
ont permis de mettre au point une politique autour de six axes (déchets, produits phytosanitaires, eau, électricité, biodiversité, formation).

INFINEO vient d’être inauguré à Sainte-Marie-la-Blanche en Côte-d’Or, c’est le premier centre pédagogique sur l’économie circulaire
des emballages, qui sensibilisera 5 000 jeunes par an au recyclage de tous les matériaux, afin de les pousser à agir. En fait,
tout est à inventer en matière d’économie circulaire, car il faut commencer en amont par l’éco-conception des produits,
pour optimiser leur réutilisation et bannir les toxiques qui l’empêcheraient. Ce premier Centre pédagogique créé avec
la complicité d’Eco-Emballages bénéficie d’un partenariat entre le pionnier du recyclage APPE et Coca-Cola Entreprise,
ainsi que du soutien du rectorat de Dijon (visites de classes, supports pédagogiques, encouragement au développement
de la filière professionnelle…). « L’éducation au développement durable est une priorité au sein de l’académie de Dijon
et un axe du projet académique 2014-2017 », a déclaré lors de l’inauguration la rectrice, Sylvie Faucheux.

Depuis plus de dix ans, McDonal’s France agit et investit en matière de développement durable, à la fois sur le périmètre
de ses restaurants et sur le périmètre global de ses activités, des filières agricoles à la gestion des déchets. Ses actions
sont structurées en trois grands plans stratégiques : plan agro-écologique (préserver l’eau, biodiversité, bien-être animal…),
plan énergie (réduction des consommations, efficacité énergétique, certificats verts), plan déchets (réduction des emballages,
lutte contre les emballages abandonnés, valorisation des déchets…). L’entreprise en est à son 3ème bilan carbone qui enregistre
une baisse de 35 % de ses émissions.

Le Groupe La Poste a choisi la voie du développement responsable dans toutes ses dimensions : neutralité carbone intégrale
de ses offres, transports propres, gestion responsable des bâtiments, promotion des éco-gestes, éco-conduite, nouvelles offres.
Avec RECY’GO, le Groupe La Poste s’engage dans le recyclage du papier bureautique recyclé à grande échelle, en liaison avec
les collectivités locales et des entreprises. En bout de chaîne, La Poste s’est engagée à faire assurer le tri par des entreprises
d’insertion et à faire recycler uniquement par des papetiers situés en France.

Vice-président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale,
président de l’Institut de l’économie circulaire.