PALMARES Marianne d'Or 2014
Beaulieu (Alpes-Maritimes)
Roger Roux, maire
La protection du littoral
La baie de Beaulieu est caractérisée par la mise en place de zones d'actions et de protection
environnementale particulièrement structurantes mais également par des actions plus ponctuelles,
ainsi : une Zone Marine Protégée (ZMP) aménagée en récifs artificiels a été créée en 1982,
sous le statut de concession de cultures marines. D'une superficie initiale de 25 ha, elle abrite
un total de 2 959 m³ de récifs artificiels immergés dans cette zone. Dans la zone Natura 2000,
la ZMP de Beaulieu-sur-Mer bénéficie d'une protection intégrale : interdiction de mouillage,
dragages, plongée, et pêche sous toutes ses formes. L'année 2014 doit être celle du rendu
des premières prescriptions environnementales et du DOCOB. Projet de Mouillages organisés :
à la demande du Préfet des Alpes-Maritimes, NCA est en charge du dossier d'implantations,
notamment sur la zone de Beaulieu, d'ouvrages destinés à organiser le mouillage des navires
de plaisance, en particulier les unités de plus grandes tailles fréquentant fréquemment les lieux.
2014 sera l'année de la fin de l'étude préalable et du lancement d'un marché d'étude qui intégrera
un volet environnemental et écologique des ouvrages. Cette démarche vise plus précisément
à la préservation des fonds marins. Campagne Ecogestes : chaque année, la baie de Beaulieu
fait l'objet d'une action destinée à sensibiliser les plaisanciers à la protection de l'environnement
marin et aux pratiques vertueuses.
Avec l'aide d'associations locales (SOS grand Bleu…) les déplacements se font en kayak.
Châteauvert (Var)
Hubert Garnier (maire durant trois mandats)
Serge Loudes, maire
Un Centre d’Art dans une commune rurale de 160 habitants
Déjà hôte d’un jardin de sculptures monumentales, ce village de 160 habitants au cœur d’un patrimoine naturel exceptionnel
classé Natura 2000, vient de réaliser un Centre d’Art qui accueille en ce moment sa première exposition.
Outre les habituels partenaires, cette réalisation bénéficie du mécénat culturel, y compris de petites entreprises et de particuliers.
Concarneau Cornouaille Agglomération (Finistère)
André Fidelin, maire de Concarneau, président de l’Agglomération.
Attention travaux : le musée hors des murs
Pendant les travaux, la culture continue ! Fermé depuis 2012 pour restructuration, le Musée de Pont-Aven vit
avec un programme de médiation « Hors des murs ». Exposition itinérante d’un musée éphémère dans
les neuf communes du territoire, rencontres avec le public pour appréhender le futur musée, animations
« Une heure, une œuvre »… tout est conçu pour maintenir le lien avec la population, animer l’actualité culturelle
et dialoguer avec les citoyens. Vivement le printemps 2015 pour l’ouverture du nouvel équipement.
Courbevoie (Hauts-de-Seine)
Jacques Kossowski, maire
Maison du Val Caron, un îlot écologique au cœur de la cité
Au pied des tours de la Défense, dans un quartier pavillonnaire dense, une politique de longue haleine
avec les jeunes a fait émerger l’idée d’un équipement à contre-pied de l’image du secteur,
c’est le projet Val Caron : un îlot vert, ludique, décalé et accueillant. Il conjugue une grande maison
innovante par la polyvalence de ses usages, son architecture chaleureuse et une vocation écologique.
Inaugurée fin 2013, c’est déjà devenu un équipement structurant de la ville.
Ghisonaccia (Haute-Corse)
Francis Giudici, maire
Concilier développement et environnement
Cette commune de 4 000 habitants a su devenir un pôle majeur d’activité touristique avec 8 000 lits
et 5 camps de vacances de renommée internationale, mais aussi une activité agricole de tout premier plan
de viticulture, de céréales, d’oléiculture, de production laitière et de production agro-alimentaire laitière.
Le développement touristique et agricole ne s’est pas fait
au détriment de la protection de l’environnement.
La forêt de Pinia est la seule forêt de Corse de plus de 400 ha située sur le littoral. Est également protégé
l’étang d’Urbinu de 900 h.
La Grande Motte (Hérault)
Stéphan Rossignol, maire
Promouvoir et valoriser le patrimoine paysager
Ville bioclimatique depuis son indépendance il y a 40 ans, La Grande Motte a fait du développement durable
une réalité concrète. Gestion du patrimoine paysager, gestion des eaux pluviales, épuration de l’eau,
système d’irrigation communal… Cette politique s’étend aujourd’hui jusqu’à la mer pour préserver
le milieu
marin. La restauration d’un herbier favorise la biodiversité et limite l’érosion, création
d’un centre
de soins des tortues marines, sensibilisation des jeunes aux enjeux de protection de la nature.
Istres (Bouches-du-Rhône)
François Bernardini, maire
Un plan numérique pour les écoles
Un plan numérique pour les écoles élémentaires pas comme les autres. Conçu après une large concertation avec les enseignants,
il s’adapte à leurs besoins pédagogiques. Ses caractéristiques : grande flexibilité, utilisable à chaque instant, simple,
sans limitation par rapport aux logiciels utilisés. Il propose dans chacune des 117 classes de la ville :
un vidéoprojecteur couplé à un ordinateur relié à Internet par réseau câblé.
La Canourgue (Lozère)
Jacques Blanc, maire
Tant qu’on a la santé !
Comment lutter en zone rurale contre la désertification médicale ? Créer une Maison de santé communale
pour accueillir les professionnels de santé libéraux. Aujourd’hui, La Canourgue (2 200 habitants)
héberge plus d’une douzaine de médecins, infirmières, dentiste, kiné… dans une maison réhabilitée
au cœur du village. Ce pôle santé attractif a donné naissance à une association qui organise notamment
des actions de prévention.
La Londe-les-Maures (Var)
François Canson, maire
Après le sinistre : la turbo solidarité
Le 19 janvier la commune était sous les eaux. Outre les premiers secours (70 hélitreuillages, 2 000 foyers touchés)
et les reconstructions, le défi était de venir en aide dans les meilleurs délais aux entreprises sinistrées.
Avec l’aide de la CCI ont été mis en place un guichet unique, un fonds de 200 kilo euros, une unité mobile
d’une dizaine d’agents
pour un suivi personnalisé. La solidarité s’est mobilisée spontanément dans tout le département
pour venir en aide aux sinistrés. Les entreprises et la commune, plages comprises, sont prêtes pour la saison.
Plus de 7 millions ont dû être mobilisés pour des travaux en un temps record.
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Laurent Wauquiez, député, maire
Pédagogie municipale pour les écoliers
La ville investit pour la réussite des jeunes. Cela commence dès l’école avec
le programme « Parler », pour renforcer selon une méthode très structurée
la maîtrise des savoirs fondamentaux. Equipements interactifs de qualité
et aménagements assurent des bonnes conditions de travail.
Enfin, un temps périscolaire de qualité (projet scientifique, classe de musique…)
offrent une palette diversifiée et ludique d’activités. Les ados ne sont pas oubliés
avec des chantiers éducatifs et l’aide aux devoirs. Prochaine étape : la création
d’un pôle étudiant, avec sa résidence sociale d’étudiants. La ville a été labellisée « ville amie des enfants » par l’UNICEF.
Nice (Alpes-Maritimes)
Christian Estrosi, député, maire, président de la Métropole Nice Côte d’Azur
L’autre promenade, la nature est de retour en ville
Comment créer une promenade de 12 hectares en plein centre-ville ? Déplacer un parking et une gare routière construits
dans le lit du fleuve Paillon voici 40 ans, et relier de jardins en jardins le Théâtre national de Nice à la Promenade des Anglais,
entre la vieille ville et la ville moderne ! Soit 22 000 m² de rives boisées, des jeux d’eau avec 960 brumisateurs, un lac
avec 128 jets d’eau, des jeux pour les enfants, un kiosque à musique, des œillets à foison… Nice a réalisé un poumon vert
au cœur de la ville avec la Promenade du Paillon, une avenue qui est vite devenue une aventure urbaine.
Ouistreham Riva-Bella (Calvados)
Romain Bail, maire
Un sommet du tourisme de mémoire
A l’occasion du 70e anniversaire du Débarquement, Ouistreham Riva-Bella a été, le 6 juin 2014, sous les feux des projecteurs.
26 chefs d’Etat et de gouvernement ont foulé le sable de Sword, la plus à l’est des plages du Débarquement.
Quels meilleurs ambassadeurs que les enfants des écoles pour escorter, sur le tapis rouge, Barack Obama, Vladimir Poutine,
la Reine Elisabeth II, Angela Merkel et autres sommités, jusqu’aux tribunes officielles ? Un incroyable élan populaire
s’est emparé
des Ouistrehamais. Une émotion renforcée par l’émouvant hommage aux Vétérans et affirmée par la présence de quelque 300 000 visiteurs.
Sanary (Var)
Ferdinand Bernhard, maire
Le bail à construire avec loyer capitalisé en euros et en mètres carrés
Pour encourager la construction de logements sociaux dans de bonnes conditions économiques
et valoriser le patrimoine communal, la ville mise sur le « bail à construire », une formule
qui allège la charge foncière du promoteur. C’est une formule de location
de longue durée
en échange d’une obligation de construire et d’entretenir des édifices déterminés
(logements sociaux, maison de retraite…). A la clé, la ville « économise » les sanctions financières
prévues par la loi SRU.
Saint-Avold (Moselle)
André Wojciechowski, maire
Faciliter la participation à la vie locale des plus fragiles
Face à l’augmentation du chômage, la ville a décidé d’organiser une économie sociale et solidaire :
potagers à partager créés par des jeunes, épicerie sociale à prix faibles, plate-forme de mobilité pour permettre des déplacements.
Ici, l’innovation est au service de l’insertion.
Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes)
Jean-Marc Delia, maire.
Le futur pôle culturel représente un élément essentiel pour la ville
Depuis maintenant 10 ans, Saint-Vallier-de-Thiey a connu une croissance démographique parmi les plus importantes des Alpes-Maritimes.
La population est extrêmement jeune et dynamique. L’ouverture d’un collège en 2004 a fait passer le nombre d’enfants scolarisés
dans la commune à 1 000 (600 collégiens, 400 maternelles et primaires, une crèche).
Le futur pôle culturel ouvert au premier semestre 2015 ayant une position stratégique, il est un élément essentiel pour le village.
A proximité immédiate du centre, il est destiné à devenir un lieu de rencontre et d’échanges, facteur de lien social
pour toute la population mais aussi pour les habitants des communes limitrophes.
SIGIDURS (Val d’Oise)
Bernard Angels, président, maire d’Ecouen
L’innovation permanente
Le Syndicat pour la gestion et l’incinération des déchets urbains de la région de Sarcelles s’est distingué depuis l’origine
par la mise en œuvre de projets innovants. 25 ans après sa création, il franchit une nouvelle étape avec un programme ambitieux
de valorisation énergétique qui permet aux 15 000 foyers du grand ensemble de Sarcelles de bénéficier d’une énergie
moitié moins chère que le gaz.
SMITOM Haguenau – Saverne (Bas-Rhin)
Claude Kern, président
La carotte et le bâton au service d’un tri sélectif performant
Le syndicat de traitement des déchets qui fédère 7 syndicats de collecte (164 communes)
mise sur une tarification incitative. Résultat : baisse de 40 % des ordures ménagères
et doublement des déchets recyclables. Mais le taux des refus reste élevé et coûteux.
Histoire d’être pédagogue, le syndicat refacture le coût des refus aux syndicats collecteurs.
D’où une recette et surtout une forte incitation à une meilleure maîtrise de la collecte.
Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence)
Daniel Spagnou, maire
Dynamiser le commerce pour revivifier le centre-ville
Dans l’objectif de dynamisation du centre-ville de Sisteron, le dispositif FISAC
(Fonds d’intervention au service du commerce et de l’artisanat) a permis de nombreuses réalisations.
Modernisation de commerces, site Internet des commerçants, lancement du magazine
« Sisteron commerces », préemption de locaux pour installer des artisans d’art, dynamisation du marché
hebdomadaire, projet de navette inter-quartiers 100 % électrique, renforcement des animations.
L’investissement prévu pour les trois tranches du FISAC est au total de 1 637 500 €.
Tinchebray (Orne)
Jérôme Nury, maire
L’auto-partage électrique dans une petite ville
La mobilité est toujours problématique en milieu rural. Un service novateur porté par la commune propose une solution économique :
l’auto-partage électrique. Pour un abonnement annuel de 20 euros et un tarif à la journée de 6 euros, les habitants disposent
de deux véhicules. Pour la commune, l’investissement est d’environ 21 000 euros (subventions déduites) avec un coût de fonctionnement
minime. Un service écologique 100 % Tinchebray.
Vertaizon (Puy-de-Dôme)
Jean-Paul Prulière, maire
Faire la foire depuis 711 ans !
A Vertaizon, on sait respecter les traditions. La foire de Chignat créée en 1303 connaîtra cette année sa 711ème édition.
C’est une des plus anciennes foires de France. Et bien sûr Monsieur le maire préside personnellement le comité organisateur depuis dix ans.
La Cosmetic Valley (Régions Centre, Ile-de-France et Haute-Normandie)
Marc-Antoine Jamet, président, secrétaire général de LVMH
Jean-Luc Ancel, directeur général, membre fondateur
Un pôle de compétitivité « made in France », n°1 mondial
La « Cosmetic Valley » est le plus important pôle de compétitivité national spécialisé dans la production de parfums et de cosmétiques,
mais aussi le premier centre de ressources mondial dans ce domaine. Unique au monde, la vallée de la cosmétique couvre trois régions
(Centre, Ile-de-France, Haute-Normandie) et sept départements. Une filière complète du savoir-faire et du luxe « made in France »,
avec un réseau de 800 entreprises, qui comprend une chaîne complète de fabrication, de la recherche à l’expédition. Conjugaison des expertises, fertilisation croisée, innovation sont encouragées par une politique soutenue de formation (150 cursus) et de recherche (135 projets labellisés) qui bénéficie du soutien de l’Etat, de 25 collectivités locales et de sept universités. Eco-responsabilité et parcours de progrès pour les PME sont parmi les valeurs d’un secteur qui emploie 70 000 professionnels et génère un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros.
En partenariat avec ECO-EMBALLAGES
Le Mans Métropole (Sarthe)
Jean-Claude Boulard, président de la Communauté urbaine
Le Pacte Point Vert
Avec le « Pacte Point Vert », la communauté sarthoise vise la meilleure maîtrise des coûts de la collecte sélective et l’augmentation
des tonnages de collecte des emballages ménagers. Sa méthode : simplifier, harmoniser et inciter. Par exemple, pour l’apport volontaire
du verre dans les conteneurs, la communauté urbaine a densifié le parc de conteneurs, redéfini les emplacements les plus adéquats
et organisé une sensibilisation régulière des usagers.
Terre-de-Haut (Guadeloupe) Archipel des Saintes.
Louis Molinié, maire
Le développement durable global
Urbanisme, tourisme, propreté… tout est placé sous le signe du développement durable dans cette commune de Guadeloupe.
De multiples actions œuvrent dans tous les compartiments de la vie locale : nettoyeur de plages, aspirateur écologique,
broyeur de verre, presse à balle pour compacter les emballages avant transfert, collecteur d’huiles usagées, compost individuel,
incitation aux chauffe-eau solaires et même bouée de mouillage pour ne pas détériorer les fonds marins.
Haut de page >>
La saga de la Marianne d’Or
« Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent » affirmait le président Edgar Faure qui encouragea dans les années 80
Alain Trampoglieri à l’époque journaliste politique et conseiller municipal de Saint-Tropez à créer le concours national
des Maires de France : la « Marianne d’Or ».
En 30 ans, la girouette des Marianne n’a pas dévié d’un pouce, toujours aussi pertinente, pédagogique, novatrice, originale et plurielle.
Cette démarche incarne la République, ses valeurs et rassemble tous les acteurs élus et agents de la Fonction publique territoriale.
Depuis longtemps Alain Trampoglieri fait sienne cette affirmation de Léon Gambetta : « la République se jouera dans les mairies ».
Telle une boussole qui indique le bon cap, ce buste symbole au métal précieux si convoité par les élus locaux, consacre l’intérêt général,
l’engagement citoyen et l’expression du suffrage universel.
Combien d’initiatives locales de maires révélées par la 'Marianne d’Or' sont passées du stade d’expériences isolées
à une généralisation, voire une vraie traduction législative.
Parmi les milliers d’élus fans du concours : Jean-Louis Debré, le Président du Conseil constitutionnel qui ouvre volontiers
les portes du Palais Royal aux élus des Marianne d’Or.
Maire, Marianne d’Or, Ministre, Président de la République !
Depuis le premier palmarès, combien de maires distingués par le concours sont devenus des élus impliqués dans les intercommunalités,
les Conseils généraux, les Régions, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement et même à la Présidence de la République.
On comprend mieux la mise en garde, (teintée d’humour) d’Alain Trampoglieri devant des lauréats anonymes à qui il décerne
la distinction suprême : « attention désormais grâce à cette reconnaissance vous risquez de devenir Ministre, Premier ministre,
voire Président de la République ! ».
C’est pas faux, en trente ans de concours, 5 maires ‘mariannés’ sont devenus locataires de l’Elysée, huit Premiers ministres
et plus d’une centaine de maires, députés ou sénateursmaires ont été promus ministres de droite ou de gauche.
Le conseil de Jacques Chirac à Alain Trampoglieri : « fais du terrain ! »
La « Marianne d’Or n’est pas un prestigieux sésame de la vie politique » tempère raisonnablement Trampo.
« Avoir été maire » affirme-t-il, « c’est une expérience incontournable pour faire une vraie carrière publique ».
Le palmarès des « Marianne d’Or » reflète la réalité des territoires et des amitiés durablement tissées avec les élus
mais demande à son animateur une attention de tous les instants.
Il faut fréquenter les ors de la République avec assiduité, mais aussi et surtout être au contact des élus sur le terrain,
lui conseilla son ami Jacques Chirac.
Tel un sélectionneur, il faut assister aux matchs dans les tribunes d’honneur, mais il est indispensable d’aller sur le banc de touche
des matchs amicaux où se joue le quotidien de notre France paisible qui compte plus de 31 000 communes de moins de 2 000 habitants.
La démocratie locale toujours revisitée.
« En période de difficultés financières l’innovation est indispensable » martèle le secrétaire général du concours
pour qui le bon usage de l’argent public est l’ADN de sa démarche citoyenne.
Cette année encore la tendance des initiatives qui sont au palmarès mérite le podium : tel le maire de Sanary Ferdinand Bernhard
qui a recours au ‘bail à construire’ pour financer ses équipements et logements, le maire de Saint-Avold, André Wojciechoski,
voulant associer les plus fragiles à la vie locale ou le maire de La Canourgue en Lozère Jacques Blanc créant une Maison
de la santé savamment financée.
Démocratie locale et Développement durable
Si depuis quelques années le concours motive les élus à s’investir dans le Développement Durable, en partenariat avec Eco-Emballages,
revitaliser un centre-ville, maintenir la foire de Vertaizon vieille de 711 ans en Auvergne, ou mettre en place l’auto-partage en voiture
électrique à Tinchebray, village de l’Orne avec Jérôme Nury emportent l’adhésion des populations.
Au coeur des débats : le citoyen
Le critère pour décrocher la Marianne d’Or : mettre le citoyen au coeur de tous les débats.
Ainsi, après un important déluge sur le littoral varois, le maire de La Londe-les-Maures François de Canson a su mettre en place
avec l’aide des pouvoirs publics une ‘turbo solidarité’, la petite commune de Châteauvert dans le Haut Var a su éveiller les esprits
en créant un petit Beaubourg en milieu rural. Le maire d’Istres, un des premiers maires ‘Marianne d’Or’ en 1984 François Bernardini
a engagé un plan numérique appuyé dans les écoles élémentaires.
Autre élu novateur, l’ancien président du Conseil général de la Corrèze, François Hollande qui a inscrit son nom au Palmarès
en donnant accès à des tablettes numériques aux élèves des écoles primaires du Département.
Il fait rayonner « Marianne » un des symboles forts de la République
Afin de raconter la formidable saga de la Marianne d’Or, de Saint-Tropez à Bora-Bora, de Washington à Berlin,
nombreux sont les éditeurs à solliciter Alain Trampoglieri.
« Imaginez-moi, racontant l’entrée en 1983 du Minitel dans des mairies de village où les destins de grands maires
comme Jacques Chaban-Delmas à Bordeaux, Pierre Mauroy à Lille, mes amis Gaston Defferre et Jean-Claude Gaudin à Marseille
ou le Corrézien Charles Ceyrac avec qui j’ai labouré la France à la recherche des plus beaux villages sans oublier l’emblématique
Jean Gaubert, plus de 30 ans maire de Camembert en Normandie. Cela ferait marrer notre jeunesse qui souvent ignore superbement
notre vie publique locale et politique nationale mais demande à la collectivité toujours plus d’assistance et de sociabilité et aux élus
de tous bords de la transparence ! » rétorque Trampo.
Des maires emblématiques
Il est des maires de grandes villes ou de villages qui ont marqué des générations de citoyens et donné du sens à leur mandat.
En trente ans de concours nous avons accompagné des maires qui ont créé des métropoles et rendu attractifs leurs territoires :
Dominique Baudis à Toulouse (3 Marianne d’Or), Jean-Louis Borloo à Valenciennes, François Rebsamen à Dijon,
Georges Ginesta à Saint-Raphaël ou encore Gérard Collomb au Grand Lyon et Christian Estrosi à la tête de la première Métropole de France : la Métropole Nice Côte d’Azur.
Une performance pour le député-maire de Nice, il a fédéré 49 communes prestigieuses de la Côte d’Azur et de l’arrière-pays niçois
qui désormais apprennent à travailler ensemble.
Il y a aussi au bilan de Christian Estrosi, le tramway, le stade Allianz Riviera et cette nature qui a repris ses droits sur le paillon
au coeur de la ville.
Les Niçois n’y croyaient plus, 12 hectares de verdure au coeur de la ville.
Ce n’est pas un hasard si le 30ème palmarès du savoir-faire des Maires de France est dévoilé à Nice dans l’hémicycle de la Métropole.
C’est une façon de rendre un hommage appuyé à Christian Estrosi qui a fait de sa ville une capitale internationale, une ville
métamorphosée mais qui a su garder son âme et en filigrane son esprit du Comté.
Le devoir de mémoire
Evénement fort aussi dans le palmarès des « Marianne d’Or », la distinction décernée au nouveau maire d’Ouistreham Romain Bail,
qui après après avoir célébré les cérémonies du 70ème anniversaire du Débarquement de Normandie aux côtés de 26 Chefs d’Etats
et de gouvernements viendra à Nice recevoir une Marianne d’Or pour avoir su associer ses administrés et la jeunesse de sa ville
à ce Devoir de mémoire.
La présence du jeune maire sera aussi l’occasion de faire en cette année anniversaire un trait d’union entre la Normandie
et les côtes varoises où les alliés débarquèrent le 15 août 1944.
La Marianne de l’attractivité et de la compétitivité
Enfin le rôle essentiel que jouent les collectivités locales dans l’économie et l’emploi sera souligné par la remise
d’une « Marianne d’Or » à la Cosmetic Valley qui fête cette année ses 20 ans.
La Cosmetic Valley présidée par Marc-Antoine Jamet, secrétaire général du Groupe LVMH, regroupe le plus important pôle
de compétitivité national spécialisé dans la production de parfums et de cosmétiques.
La Cosmetic Valley couvre trois régions et sept départements. Les collectivités locales sont très impliquées dans cette démarche
dans ce secteur qui emploie 70 000 professionnels et génère un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros.
Son fondateur Jean-Luc Ansel viendra à Nice, jeudi.
Les vents tournent
L’éloquent palmarès 2014 des Marianne d’Or de la Démocratie Locale reste l’unique événement qui célèbre les élus locaux,
leur engagement et leur dynamisme.
La Marianne d’Or fait souffler un vent d’optimisme sur la République qui fait tourner la girouette en direction de la Fraternité.
Dans ce palmarès anniversaire, il y a sûrement plusieurs futurs ministres, un futur Premier ministre et certainement un futur Président !
Edgar Faure avait raison ! Alain Trampoglieri entend maintenir le cap et passera à la force 7... si nécessaire !
Haut de page >>
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Remerciements :
A Christian Estrosi
Député-Maire de Nice,
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur,
au cabinet du maire,
au service Protocole,
aux élus du Conseil municipal de Nice
aux employés communaux,
aux Maires et élus de la Métropole.
Nos sincères remerciements
à Olivier Biscaye, directeur des rédactions
de Nice-Matin et Var-Matin et aux journalistes,
à Azur TV.
Plateforme numérique Latitude 43 digital - Saint-Tropez
Marianne Mag - Paris
Elysée Reporter
Art Concept Saint-Tropez
Art & Création Saint-Yrieix-la-Perche
Illustrations : Roland Hours
Photos : Amaury Brac de la Perrière
Visitez le site : lamariannedor.com
contacts : marianne@lamariannedor.com |
|
Haut de page >>
|